Vanities 画廊将荣幸展出艺术家朱庆伟的作品,展期为2025年3月6日至2025年3月31日。
Vanities Gallery sera heureuse de présenter le travail de l'artiste Zhu Qingwei du 6 mars 2025 au 31 mars 2025.
Vanities Gallery will be pleased to present the work of artist Zhu Qingwei from March 6, 2025, to March 31, 2025.
沉浸入一本艺术家自我救赎的散文诗
艺术家朱庆伟,他给自己起了一个温柔的名字叫“泉”,于是我叫他泉哥,尽管我比他大了12天。我几乎看了他这几年所有的创作,从人物系列、冥想系列、浮云系列到S空间系列,大致呈现了一位艺术家对宏观世界的感知程度,也看到了他自我救赎的过程,而且这个过程是一直在持续的。
泉哥的每个系列都用一些新的绘画手段来实现一个画面结果,有超现实主义,也有抽象表现主义,但是每个系列的延续都有关联的语言或符号,例如时空扭转的漩涡、孤零零的浮云、被撕裂的空间、还有静谧中的风景.........
早期作品中,他把自己禁锢在一个微观世界的盒子里来偷望这个世界,仿佛这就是通过微观抵抗来保护自我的过程,这些限制或微观偏差会影响他对世界的标记和边界,其目的不是沉思或消费,而是对空灵美学的追逐、和对疏远人群的自娱,也是试图解放灵魂或感官的整合。这些作品也是表示艺术家超越各种约束的自我肯定的手段,以不断明确“自我身份”的过程。
艺术是“思考感知”的过程,我们有时会看到我们不应该看到的东西、那些看不到我们的东西、或者我们眼前看不清的东西。有时我们的眼睛经常会迷失;有时我们会“不相信我们的眼睛”。所以艺术家的作用是彻底改变了我们看待世界的方式, 改变了我们对世界的看法。他也在这样的过程中实现了自我救赎,于是,我欣喜的看到他新系列作品中渐入宏观视角的变化,自信而从容。他从封闭的“盒子”中冲出来,那个冲出的过程中的纠结和不安,我们从“浮云系列”的代表作品中可以完整的体会到。
尼采说“艺术的最高使命在于将我们的眼睛从黑夜挥之不去的恐怖中解放出来,治愈我们的自我意识行为引起的剧烈疼痛”泉哥实现了一个阶段的蜕变,通过不断新生的触角去感知世界,实现了自我治愈。
也正如雅克·拉康所说:“没有完美无瑕的感知”我们对世界的认识总是充满我们与它产生的关系。那么艺术家用作品中生动的语言,确信、猶豫、讲述他们对世界的认知和实践,这也表明,对感知的思考无疑需要回归艺术本身。所以我们无所谓欧洲美学,或者把艺术形式都押在所谓”庄严的语言”上。他可以在孩子们的游戏中,在战场的帽盔里,在一个阳光灼烈的沙丘,在宇宙尽头的楼顶画室……让那些看不见的想法秘密地实现。
Victoria ZHONG
许嫒
31 août 2024
Zhu Qingwei, un artiste de l'intime
Plongé dans un poème en prose sur l’auto-rédemption d'un artisteL'artiste Zhu Qingwei s'est donné un doux nom : "Quan"(Fontaine) . Ainsi, je l'appelle "frère Quan", même si j’avais 12 jours de plus que lui. J'ai regardé presque toutes ses créations de ces dernières années, depuis les séries de personnages, la série de méditations, la série de nuages flottants jusqu'à la série "Espace S". Elles présentent le degré de perception d'un artiste du monde macroscopique et révèlent également son processus de l’auto-rédemption, un processus qui est toujours en cours.
Chaque série de Quan utilise de nouvelles méthodes de peinture pour obtenir un résultat visuel, notamment le surréalisme à l'expressionnisme abstrait. Cependant, il existe un lien entre les séries à travers des langages ou des symboles associés, comme les vortex tortueux de l’espace-temps, les nuages flottants et solitaires, les espaces déchirés, et les paysages dans la sérénité...
Dans ses premières œuvres, il s’enfermait dans une boîte microscopique pour jeter un coup d’œil sur le monde, comme si ce processus de résistance à travers le microcosme était une manière de protéger son moi intérieur. Ces limites ou déviations microscopiques influençaient sa manière de marquer et de délimiter le monde. Son objectif n'était pas la méditation ou la consommation, mais la poursuite d'une esthétique éthérée, d’un divertissement solitaire éloigné des autres, et une tentative de libération de l'âme ou d'intégration des sens. Ces œuvres étaient aussi un moyen pour l'artiste d'affirmer son Moi en transcendant les contraintes, tout en clarifiant continuellement son identité.
L'art est un processus de "penser-percevoir". Parfois, nous voyons ce que nous ne devrions pas voir, ce que nous ne voyons pas, ou ce que nous ne pouvons que peu bien distinguer devant nous. Parfois, nos yeux sont souvent perdus; parfois, nous "n’en croyons pas nos yeux". Ainsi, le rôle de l'artiste est de changer complètement notre manière de voir le monde et de modifier notre perception du monde. C'est également à travers ce processus qu'il a trouvé son auto-rédemption.
C'est pourquoi j'étais ravi de constater, dans sa nouvelle série d'œuvres, une évolution vers une perspective plus macroscopique, confiante et calme. Il s'est libéré de la "boîte" fermée, et nous pouvons pleinement comprendre les conflits et l'anxiété de cette évasion dans les œuvres représentatives de la série des "nuages flottants".
Nietzsche a dit : "la mission suprême de l'art est de nous libérer des terreurs de la nuit qui nous hantent sans cesse, de guérir la douleur aiguë causée par notre comportement autoconscient". Quan a réalisé une métamorphose en se renouvelant continuellement, en percevant le monde à travers ses nouvelles antennes, et a ainsi accompli une guérison de soi.
Comme le disait Jacques Lacan : "Il n’existe pas de perception sans faille". Notre compréhension du monde est toujours empreinte de la relation que nous entretenons avec lui. L'artiste, avec le langage vivant de ses œuvres, affirme, hésite, raconte sa perception et son expérience du monde. Cela montre également que la réflexion sur la perception doit inévitablement revenir à l'art lui-même. Peu importe que l'on parle d'esthétique européenne ou que l'on mette l'accent sur le "langage solennel". L'artiste peut se réaliser ses idées en secret dans les jeux des enfants, dans les casques sur le champ de bataille, sur une dune brûlée par le soleil, ou dans un atelier sur le toit au bout de l'univers...
Victoria ZHONG
许嫒
31 août 2024
Zhu Qingwei, An Artist of the Intimate
Immersed in a prose poem on the self-redemption of an artist, Zhu Qingwei gave himself a gentle name: "Quan" (Fountain). Thus, I call him "Brother Quan," though I am twelve days older. I have seen almost all his creations in recent years, from the series of characters, the meditation series, the floating clouds series, to the "Space S" series. These works reflect an artist's profound perception of the macrocosmic world, revealing also his ongoing journey of self-redemption—a process that is still unfolding.
Each of Quan’s series employs new painting techniques to achieve distinct visual results, moving from surrealism to abstract expressionism. Yet, a thread connects his work—through symbolic language and recurring motifs such as the twisted vortexes of space-time, solitary floating clouds, torn spaces, and serene landscapes...
In his early works, he seemed to lock himself in a microscopic box, peering out at the world, as though this resistance through the microcosm was his way of protecting his inner self. These microscopic limitations and distortions shaped how he marked and defined the world. His goal was not contemplation or consumption, but rather a pursuit of ethereal beauty, solitary play far removed from others, and an attempt to free the soul or integrate the senses. These works were also a means for him to affirm his identity, transcending constraints while continually clarifying his sense of self.
Art is a process of "thinking-perceiving." At times, we see what we ought not see, what we do not see, or what we can barely distinguish before us. At times, our eyes are lost; at times, we "can't believe our eyes." The role of the artist is to transform our way of seeing the world and shift our perception. Through this process, Quan has found his own redemption.
This is why I was delighted to see in his new series a movement toward a broader, more confident, and serene perspective. He has escaped from the closed "box," and in the works of the "Floating Clouds" series, we can fully grasp the conflicts and anxieties of that liberation.
Victoria ZHONG
许嫒
31 août 2024
A propos de l'artiste
朱庆伟,男,1981年11月16日抚顺生人,现常居铁岭。
2000年毕业于铁岭师范学院,师承李炳凯和(张玉竹)老师,
2001-2003年任职铁岭大家艺术学校
2003年至2023年半隐居式独立创作状态,作品被众多藏家收藏
2023年5月开始全职画画,
签约巴黎艺术经纪人
2024年5月 欧洲艺术联盟 北京艺术空间 “泉” 个展.
2024年7月 苏州无二艺术空间“在”全球网络当代青年艺术家联展
2024年8月签约巴黎Vanities Gallery画廊
Zhu Qingwei, né le 16 novembre 1981 à Fushun, il réside actuellement à Tieling.
En 2000, il est diplômé de l'Institut de Formation des Enseignants de Tieling, ayant étudié sous la direction des professeurs Li Bingkai et Zhang Yuzhu.
De 2001 à 2003, il a travaillé à l'École d'art Dajia de Tieling.
De 2003 à 2023, il a poursuivi une carrière artistique en semi-retraite, créant indépendamment des œuvres qui ont été collectionnées par nombreux de collectionneurs.
En mai 2023, il a commencé à peindre à plein temps et a signé avec un agent artistique parisien.
En mai 2024, l’Association Européenne d’Échanges Culturels et d’Union Artistique, l’expose en solo à Beijing.
En juillet 2024, l'Espace artistique Wuer à Suzhou, il participe à une collective en ligne des jeunes artistes contemporains “À”.
En août 2024, il a signé un contrat avec Vanities Gallery à Paris.
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